Bernard PERROT (Altarre 1640-1709 Orléans),... - Lot 241 - FW Auction

Lot 241
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Estimation :
800 - 1000 EUR
Bernard PERROT (Altarre 1640-1709 Orléans),... - Lot 241 - FW Auction
Bernard PERROT (Altarre 1640-1709 Orléans), Verrerie royale d’Orléans, RARISSIME TASSE, charnière XVIIe-XVIIIe siècle La paraison translucide a été soufflée et moulée. Elle présente un aspect un peu jaunâtre, peut-être due aux conditions de conservation. La forme est celle d’un gobelet avec une anse nervurée ajoutée à chaud. Sous le bandeau à petits losanges horizontaux autour du buvant, le décor en relief déroule -dans des registres presque rectangulaires- successivement ; un cerf sommé de deux étoiles, une muse (?) avec une étoile, un lion hissant et un homme chapeauté tenant un grand bâton. H. : 9, 8 cm La base de l’anse avec un éclat. Un gobelet de ce type est conservé au musée de l’Ariana, Genève et dans la collectionJ.Geyssant, cf. cet auteur, Revue des Amis du Musée national de Céramique, Sèvres, n°23, 2014, ill. 23.Pour souligner la préciosité et la rareté de cette tasse, cet extrait du Catalogue de l’exposition du musée des Beaux-Arts d’Orléans, « Bernard Perrot Secrets et chefs-d’œuvre des verreries royales d’Orléans », 2010, ouvrage collectif : Bernardo Perrotto (Altare, 1640 – Orléans, 1709), appartient à une famille de verriers originaires d’Altare depuis le 15e siècle, située au nord de Gênes, est réputée pour ses verriers qui depuis le 15e siècle émigrent dans toute l’Europe dont Nevers avec Giovanni Castellano, oncle de Bernard Perrot qui obtient de Colbert un privilège d’exclusivité le long de la Loire. En 1668, Bernard Perrot installe sa verrerie à Orléans et tient boutique depuis 1671, et encore en 1692, sur le quai de l’Horloge à Paris, là où se trouve la plus riche clientèle. Objets précieux, bon nombre de ses œuvres garnissent les plus belles tables. En effet, la production d’objets de luxe par l’atelier de Bernard Perrot, est souvent liée au raffinement des arts de la table : flacons, gobelets, vases, aiguières, chandeliers, surtouts de table, manches de couverts. Tour à tour, durant toute sa carrière à Orléans, le roi Louis XIV et le duc d’Orléans -qui furent aussi ses clients- lui octroient des exclusivités pour le royaume et le duché pour fabriquer et vendre toutes sortes d’ouvrages « de cristal, de verre commun, deverre teint d’émail, autres sortes de verrerie »
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