RARE Tête-à-tête en porcelaine, « les Favorites... - Lot 129 - FW Auction

Lot 129
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1000 - 1500 EUR
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Résultat : 2 050EUR
RARE Tête-à-tête en porcelaine, « les Favorites... - Lot 129 - FW Auction
RARE Tête-à-tête en porcelaine, « les Favorites » dans son coffret-écrin d’origine, vers 1880 Il est composé de huit pièces : deux tasses et leurs soucoupes, d’une cafetière couverte, d’un sucrier couvert, d’un pot-à-lait et son plateau de présentation rectangulaire. Elles sont enchâssées dans une soierie bouillonnée de couleur cramoisi. Riche décor sur ce thème des favorites de Louis XV : il est représenté façon portrait en miniature, au centre du médaillon du plateau, encadré d’un bandeau et d’un double encadrement or, sur fond coloré « bleu de Sèvres ». De même, chacune des cinq pièces de forme a reçu un portrait féminin (de fantaisie) en costume d’époque, dans un médaillon sur ce même fond coloré. Les soucoupes sont ornées de deux cartels à décor de fleurs polychromes sur fond blanc et contre-fond bleu et riche décor or (filets et rinceaux) que l’on retrouve sur les couvercles. Les différentes pièces ont reçu les marques de la manufacture royale de Sèvres et des marques de châteaux qui sont postérieures à leur fabrication. La signature dans le médaillon du portrait de Louis XV n’a pas pu être identifiée. Cafetière H. : 11 cm ; Pot-à-lait : H. : 9 cm; Plateau 27 x 30,5 cm; Coffret: 16 x 43,5 x 33,5 cm Cet objet est l’illustration à la fois d’une tradition et aussi, de légende. En effet, depuis la « Galerie des Beautés », peintes à la demande de Bussy-Rabutin (1618-1693) en Bourgogne, l’usage a consacré l’intérêt pour les portraits « en série », par exemple, les empereurs romains…. A la manufacture impériale de Sèvres, sous le directorat d’Alexandre Brongniart, au tout début du XIXe siècle, ont été exécutés des services sur ce principe : « Peintres illustres » ou « Femmes célèbres » dont le prix était faramineux car la porcelaine était à la mode et donc, synonyme de grand luxe. Ici, la légende de séducteur de Louis XV a été illustrée par ces cinq portraits féminins avec une volonté de richesse clairement affichée. Il est rare de trouver l’ensemble complet en parfait été dans son coffret d’origine, le tout probablement exécuté dans une manufacture parisienne. On pourra consulter, par exemple : "Marie Victoire Jaquotot (1772‑1855) et ses portraits pour la Tabatière de Louis XVIII", à propos d'un objet inédit retrouvé, complété et présenté au Grand Palais paru dans le Bulletin de l'Histoire de l’Art Français, 1990, Paris
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