D’après Augustin Pajou (1730-1809) Portrait,... - Lot 108 - FW Auction

Lot 108
Aller au lot
Estimation :
4500 - 5000 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 6 400EUR
D’après Augustin Pajou (1730-1809) Portrait,... - Lot 108 - FW Auction
D’après Augustin Pajou (1730-1809) Portrait, en buste, du sculpteur Jean-Baptiste II Lemoyne (1704-1778), maître de Pajou, Fin du XVIIIe début du XIXe siècle Plâtre patiné à l’imitation du bronze Hauteur : 62 cm. Largeur : 35 cm., Profondeur : 25 cm. Titré, signé, daté, au dos : J.B. Lemoyne / sculpteur / par le citoyen / Pajou / le VII juin de / l’an MDCCLVII Inscriptions sur le socle : Tu vois icy Le Moine; on connoit son cizeau./ Nul n#39;enseigna son art avec plus d#39;éloquence / L#39;amitié, la nature et la reconnoissance/ Ont avec la vertu pleuré sur son tombeau. / Par Mr Ducis de l#39;Academie francoise • Bibliographie : -J. D. Draper et G. Scherf, Pajou. Sculpteur du Roi 1730-1809, cat. exp. Paris-New York, 1997, p. 68. • Provenance : - Collection privée belge. • Œuvres en rapport : -Augustin Pajou (1730-1809) Portrait, en buste, de Jean-Baptiste II Lemoyne (1704-1778), 1759 Terre-cuite, 59,5 x 36 x 23,5 cm. Nantes, musée des Beaux-Arts, inv. 1836. *** Notre buste reprend la célèbre composition-hommage que Pajou, de retour de son séjour à l’Académie de France à Rome, présenta au Salon de 1759, illustrant son estimé maître. L’œuvre lui valut son premier grand succès critique et les louanges de Diderot, de Marmontel, etc. Aujourd’hui conservée à Nantes, la terre-cuite originale (fig.1) était, jusqu’au début du XXe siècle, recouverte d’une patine à l’imitation du bronze, probablement appliquée au début du XIXe siècle. Vers 1780, Pajou, voulant rendre un nouvel hommage à son maître, certainement à la suite de sa disparition, fit tirer en bronze une version avec variante, sans drapé, enrichie, sur le socle, d’un poème élégiaque par Ducis (Paris, Musée du Louvre, inv. RF1211) (fig.2). C’est pourquoi notre exemplaire se présente avec cette même patine à l’imitation du bronze et le même poème. Cette version est connue par deux autres exemplaires, un fut offert au château de Versailles par Yves Lemoyne (n° d’inv. inconnu), et une autre présentée en ventes aux enchères (Drouot, 29 novembre 1979). Accident au socle.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue